L’Eglise politique
Je crois que démocratie et Eglise font mauvais ménage. Dès lors que la démocratie est apparue, la religion a perdu du terrain. D’ailleurs, la révolution de 1789 était une lutte contre la monarchie ET contre le clergé. Et c’est normal : l’Eglise Catholique est un système de gouvernement totalitaire, fondé sur une idéologie
Il ne faut pas considérer le terme totalitaire comme négatif. En effet, un régime est totalitaire quand il se base sur une morale propre, quand il établit le mode de pensée, quand il donne la mesure de toute chose. C’est ce qui fait l’idéologie. On voit ici que c’est d’elle que dépend le gouvernement qui en naîtra. Par conséquent, un régime totalitaire fondé sur une bonne idéologie est bon, alors qu’un système fondé sur une idéologie mauvaise risque fort d’entrainer des catastrophes.
A quoi reconnaît on une bonne d’une mauvaise idéologie, me direz vous. Tout simplement à son acceptation par ceux qu’elle concerne. L’idéologie catholique, qui se traduit dans la vie quotidienne par ce que tout chretien connaît est ce qu’il y a de plus naturel.
L’homme ne part pas de rien : il a en lui un instinct, une éthique, qui n’est pas uniquement le fruit de l’éducation. C’est ce qui est naturel. Ce qui s’y oppose est contre nature. L’idéologie catholique n’a fait qu’écrire ces principes naturels. Le gouvernement de l’Eglise est un gouvernement des sages, et non pas des ambitieux comme dans la démocratie.
Le gouvernement de l’Eglise est un gouvernement comme les autres, mais il se fonde sur des principes naturels, donc justes et irreffutables. Il n’est pas contre le progrés. Et encore moins contre la rationnalité.
Sur la rationnalité :
La notion de Dieu est parfaitement rationnelle. La raison ne s’oppose pas à l’existence de Dieu, la science non plus. L’idée de Dieu n’est pas déraisonnable.
D’autre part, toutes les actions de l’Eglise sont parfaitement ancrées dans la réalité : L’Eglise s’est installée chez nous en réutilisant les fêtes religieuses déjà existantes, ce qui montre l’aspect politique donc rationnel de la chose. Chaque Sacrement de l’Eglise a une signification mystique, mais aussi (et j’ai envie de dire « et surtout ») une dimension sociale (le curé est en quelque sorte l’ancetre du psychologue, qu’on va voir en confession, sachant qu’on se sent mieux quand on dit les choses, le baptème est la célébration de la naissance d’un nouveau membre de la société…)
L’Eglise est réellement faite pour exercer un pouvoir temporel. C’est ce qu’on pourraît appeler un parti politique, si ce n’est qu’au lieu de s’opposer aux autres partis, elle s’oppose à leur ensemble, à la démocratie.
La cohabitation entre la démocratie et l’Eglise est impossible (sauf si on dénature l’Eglise). Il faut donc faire son choix : L’Eglise ou la démocratie. L’Eglise se fonde sur ce qu’il y a de noble en l’Homme. La démocratie flatte ses instincts et profite de ses pulsions…
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